1.7.10
Je crois avoir retrouvé la maison supposée où Jack Kerouac à écrit Mexico City Blues et Tristessa...
Une famille très pauvre s'y est installé.
C'est une sorte de squat. Crade. Beat...
Ils m'ont laissé photographier. Rien n'a bougé : j'ai découvert la cabane sur la terrasse où il vivait : elle est entièrement peinte en or à l'intérieur... Des images pieuses, des bougies. Du linge sur la terrasse. Des assiettes dans l'evier. Quelqu'un y vit encore... On y accède par un escalier d'acier en colimaçon exactement conforme à celui que Kerouac décrit dans Tristessa : branlant et dangereux !
4.7.10
Je suis retourné rue d'Orizaba. J'ai pu visiter "La Cabane Dorée".
Y vit une drôle de femme, Clara, que j'ai rencontré et photographié ce matin. (Je me lève à 7h tous les jours...)
Elle pratique la magie blanche. Personnage haut en couleur. Très pieuse.
Elle a dressé un autel qu'on pourrait croire dédié à Jack "mystic" Kerouac (dont elle ignore l'existence).
La maison toute entière est un poème :
Une veille dame vit au rez-de chaussé. Dans un bordel innommable et entourée d'immenses nounours...
Un travesti au premier, tatoué(e) "Angel" sur les fesses ... Un idiot également : grand benêt physiquement impressionnant qui m'a ouvert la porte la première fois...
Il y aussi une douce et belle jeune fille, Ruby, que j'ai photographiée également ce matin et son frère Luis.
D'autres encore... Une vraie petite tribu.
Pour la petite histoire, Burroughs (et feu sa femme...), Herbert Huncke, William Garver, Ginsberg, Gregory Corso (etc.) ont vécu ici et dans la maison adjacente, au 210...
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